mardi 29 mars 2011

Sidi Ifni

     Le 28 Février nous quittons Abaynou vers 8 heures 15 pour faire les 60 km qui nous séparent de Sidi Ifni, la route est une route de moyenne montagne belle et agréable. Ici on cultive les figuiers de barbarie qui sont utilisés pour faire de l'huile pour le corps et des crèmes.
   Nous arrivons de bonne heure en ville ce qui nous permet de nous arrêter au marché du centre ville pour faire les courses de midi. Nous rendons ensuite au camping de la ville haute gérer par la municipalité. On ne peut pas dire qu'il soit du style 3 étoiles mais il est en ville d'une part et nous sommes à l'abri du vent qui va recommencer à souffler d'ici une journée ou deux.
      L'après-midi nous allons dans la cité faire un tour. Celle-ci est jolie avec ses volets peints en bleu. Nous faisons un tour au marché car il y a l'arrivage de poissons. Les barques ici rentrent en début d'après-midi. Après avoir bu notre thé à la menthe et mangé notre beignet (hum....)nous nous rendons dans la zone au poissons il y a foule. Nous trouvons des araignées nous en achetons une grosse pour 2 € 80 ce sera notre repas du soir.
     Nous restons une semaine pour nettoyer le camping car du sable que nous avons pris en cours de route et  visiter cette ancienne cité espagnole,  les bâtiments et les rues se délabrent à grande vitesse, je me demande comment ça sera dans dix ans.
Jardin Public
    Le 6 nous avons un décés au camping, un homme âgé de 68 ans qui vivait seul dans son camping car, a eu un malaise, transporté à l'hôpital de Sidi Ifni il a été transféré à Agadir. Il est décédé en arrivant  d'un accident cardiaque. 

<>
Le Phare de Sidi Ifni

mercredi 2 mars 2011

Reprise du blog

   Je suis resté quelques temps sans donner de nouvelles, avec ce qui est arrivé, je n'avais pas coeur à raconter notre vie, surtout qu'il n'y avait pas grand chose à en dire,  nous étions si je puis dire en hibernation. La vie cependant continue même si nous n'y trouvons plus autant d'attrait.
Le 19 Février ;
     Notre séjour à Dakhla se termine, aujourd’hui nous reprenons la route pour remonter vers le Nord.
Comme d’habitude nous avons mal calculé notre coup, il y a la semaine prochaine la Fête de la ville, avec fantasia à Cheval ce qui est classique mais aussi à dromadaire ce qui l’est moins. Et plein d’autres festivités avec de nombreux orchestres qui viennent de tout le Maroc et du folklore bien sûr
. Tant pis ce sera pour la prochaine fois, nous avons fait la même chose à Mahamid pour le festival de la région….ça devient une habitude.
La porte de la ville de Dakhla
La lagune de Dakhla 40 km de long.
     Nous avons quitté ce matin à 8 heures nos amis Charlotte et Gaston qui restent encore un mois sur place. Le vent est toujours là, toujours aussi fort cette nuit il a soufflé en bourrasque, le CC était agité…. Heureusement que nous n’étions pas en bateau !!! Il fait beau nous remontons vers Boujdour avec l’intention de nous arrêter au village de Pêcheur d’Accraa.
        Nous y parvenons à 10 h 30 après avoir parcouru 170 km. C’est très beau. Superbe plage bordée de chaque côté par des rochers couverts de moules. Après-midi partie de pêche j’ai attrapé une saupe de 800 grs. Demain matin ramassage de moules et ensuite de nouveau pêche, ce sont les grandes marées alors autant en profiter.
       En ce qui concerne le ramassage des moules pas de problème la marée basse est à 8 heures, j’ai fait un seau plein de  ce délicieux coquillage dont la taille varie entre 7 et 12 cm. Nous les avons dégustés cru et marinière amélioré d’un peu de ras el anoute et de cumin, j’ai aimé mais ça n’a pas été le cas de Dany il en faut pour tous les goûts…..Quant à la pêche un beau 0 pointé pas une touche par contre j’ai laissé pas mal de bas de ligne, tant pis ce sera pour une autre fois.
    Hier soir nous avons eu la visite des gendarmes pour le contrôle des fiches de police, j’ai appris par la même occasion qu’il y avait dans ce trou perdu une brigade d’une douzaine de ces militaires.
    L’accueil des gens du cru qui se compose essentiellement de pêcheurs est sympathique dans le village nous trouvons l’essentiel pour subsister et de l’eau (soufrée) à 6 km sur le bord de la nationale.
La plage d'Accraa
Pêche par mauvais temps

Le 22 Février 2011-
       Départ vers Boujdour à 8 h 30 par un vent assez fort de face, 170 km sur une nationale en bon état mais dont les accotements laissent à désirer, gare aux pneus lors des croisements. Tout se passe bien nous arrivons dans cette charmante ville à 11 heures, nous nous rendons directement au Camping où du boulot nous attend surtout pour Dany entre la lessive et le nettoyage du CC car évidemment qui dit vent dit sable qui vole et il y en a partout. Pour ma part j’ai aussi du boulot installation d’une bavette à l’arrière droit et remis en état de la fixation de la vanne de vidange qui a touchée accidentellement sur une piste mais rien de grave. Le 24 nous espérons continuer notre périple et nous rendre à une source thermal prés de Guelmin.
     La ville de Boujdour est une petite ville de 50000 habitants, composée de Militaires, de commerçants, beaucoup de petites épiceries installées sur les grandes avenues qui découpent la ville et de pêcheurs. Elle est assez propre de l'ensemble et se développe à grande vitesse malgré le sable qui l'envahie de tant en tant.
<><>
<>
Le phare de Boujdour
Rond point de Boujdour

Le 25 Février 2011
    Nous abandonnons Boujdour à 7 heures 45, en route direction Abaynou station thermal à proximité de Guelmin, 620 km à faire. La route toujours dans le même style, sauf une trentaine de Km après Tan Tan qui a en plus des nids de poule en plein milieu de la route alors gare au pneus.
    Le Paysage change au fur et à mesure de notre remontée, nous rencontrons enfin le premier arbre une quarantaine de km avant  l’arrivée, quant aux premiers buissons eux commencent à environ 50 km de l’arrivée. Les troupeaux de montons et de chameaux (je veux dire dromadaire….) se font nombreux.
   Arrivée à 17 h 30 après avoir fait le plein à Guelmin, nous avons consommé  entre 14 et 15 l au 100, heureusement que le gas-oil n’est pas trop cher  il faudra que nous roulions un peu moins vite en France, ne pas dépasser le 90 est impératif sinon gare au portefeuille.
   Nous arrivons dans un camping à la station thermal, heureusement il reste une place, le parking est surchargé il est ombragé par quelques faux poivriers. Le village d'environ 300 âmes semble assez sympa il y a même une palmeraie.
   Visite du village et des abords c’est très calme et chaud. Le calme provient surtout du fait que les enfants sont à l’école. Nous visitons également une vallée qui mène à un autre camping à 3 km de là. Beaucoup d’arganiers et d’euphorbes, c’est très agréable est reposant les seul bruits qu’il y a se sont les piaillements des oiseaux  nombreux dans ce secteur. Il est dix heures il commence à faire chaud, nous rentrons nous mettre au frais, belle petite promenade.
   Pour l’instant nous ne sommes toujours pas allés à la piscine thermale il y a beaucoup de monde le week-end, j’attendrai le soir il y en aura peut-être moins.
   Visite à la piscine thermale des hommes (de l'autre côté de la route il y a celle des femme) La piscine des hommes est mixte le soir  à partir de 19 h pour les européens seulement. Il est 18 h 15, toute la journée il y a eu beaucoup de monde, nous sommes dimanche ce n'est pas étonnant. Elle fait environ 25 m de long sur 8 de large, elle est couverte, toute carrelée, autour de la piscine les carreaux de couleur vert sont délavés et paraissent sales. Le sol autour est souillé car les gens rentrent avec leur nu pieds ce qui laisse des traces de terre.... L'eau  semble propre, elle est chaude 39° c'est agréable, il y a bien longtemps que je ne me suis pas baigné dans une eau aussi chaude.
    Dany n'a pas voulue venir se baigner à 19 heures c'est dommage.


 <><>
<>
<><>
Camping de Baynou



La vallée qui mène au second camping