Effectivement les fêtes se suivent mais ne se ressemblent pas. La preuve en est.
Le 27 décembre au soir nous recevons un mail de notre fils Alain qui nous informe que notre petit fils Lucas a eu un accident de voiture avec sa copine et qu'ils n'ont pas survécus. Nous sommes anéantis.
Nous sommes loin très loin sans possibilité de nous rendre à Montpellier. Ici les vols direct d'une durée entre 7 h et 18 h pour Marseille ou Paris ne commencent qu'à partir du 4 Janvier et encore pas tous les jours. Obligation de mettre le Camping Car sous Douane ici apparemment ils ne savent pas comment ça se passe et où le mettre, en principe ça se fait à Agadir.
Notre décision est prise, nous ne pouvons y aller. Notre fils comprend notre décision et l'approuve. Nous sommes avec eux par la pensée et par MSN qui nous permet de communiquer tous les jours.
Ces vacances ont un goût amer, nous n'avons plus envie de rien et laissons les jours s'écouler sans rien entreprendre; le temps apaisera notre tristesse mais nous ne le rendra hélas pas.
Je t’aimais je t’aime et je t’aimerai mon enfant...
Si tu aimes les soirs de pluie Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie Et les pas des passants
L'éternelle litanie Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri Crie, mon enfant
Si tu aimes les éclaircies Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis Près de toi, tout le temps
Si tu pries quand la nuit tombe Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre De temps en temps
Si tu aimes la marée basse Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace Dès qu'arrive le printemps
Si la vie te dépasse Passe, mon enfant
Ça n'est pas ta faute C'est ton héritage
Et ce serait pire encore si tu avais mon âge
Ça n'est pas ta faute C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec Ou, plutôt sans...
Si tu oublies les prénoms Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris Quand vient l'orage
Si tu aimes les goûts amers Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide Vide, mon enfant
Ça n’est pas ta faute C’est ton héritage
Et ce serait pire encore si tu avais mon âge
Ça n’est pas ta faute C’est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec Ou, plutôt sans...
Si tu aimes partir avant Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil Merveille, rouge sang
Si tu as peur de la foule Mais supportes les gens
Si tes idéaux s'écroulent Le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule Roule, mon enfant
Ça n’est pas ta faute C’est ton héritage
Et ce serait pire encore si tu avais mon âge
Ça n’est pas ta faute C’est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec Ou, plutôt sans...